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Bibliothèque communale francophone d’Ixelles

Inclusion - Belgique

Institutionnel, Petite (<50)

Présentation

Description

Bibliothèque communale possédant un labo numérique.

Activité numérique

La bibliothèque organise des ateliers numériques tous les mercredis. Le matin il s’agit d’ateliers pour les débutants, pour leur apprendre à utiliser le numérique. L’après-midi il s’agit d’un club junior visant à sensibiliser les enfants au numérique. Ils y apprennent à coder, à créer des podcasts, etc. Il y a également eu un atelier sur le stockmotion. La mission de la bibliothèque est de rendre tout le monde acteur du numérique.

Bonne pratique visée

Inclusion

Pour aller plus loin

http://biblioxl.be/

Bonne pratique

Lutter contre la fracture numérique

Coût

Subsides pour payer les employés de la bibliothèque + 10 000€ en matériel du CIRB

Date de mise en œuvre de la bonne pratique

A partir de la pandémie

Temps de mise en œuvre de la bonne pratique

3 an

Outils/partenaires/fournisseurs de la bonne pratique

CIRB, site 123digit.be (fiches résumé, cours).

Inclusion numérique pour les personnes âgées

Quels sont les bénéfices du projet ?

Donc le fracture numérique est divisée en trois secteurs : l’accès à internet et au matériel, le fait de savoir utiliser tout ça, et la culture du web.
Le premier objectif est inclusif, il s’agit de rendre le numérique accessible aux seniors, de leur faire comprendre ce que le numérique peut leur apporter comme outils, comme source de créativité. Par exemple, une des seniors a découvert Google Earth et le fait de pouvoir presque visiter le monde à distance.
Le but au cours des ateliers est de leur apprendre à utiliser leur propre matériel. Donc les seniors viennent avec leur smartphone et tablettes etc. Avant l’appareil lui-même, il y a aussi la conscience de soi, et la confiance dans ce que l’on fait.

Quelles ont été les contraintes rencontrées par l'entreprise ?

La plus grosse des contraintes est que, comme on leur apprend sur leurs appareils, il est difficile de leur donner une marche à suivre précise, tout doit être fait au cas par cas, même au sein d’une même marque. Il nous faut à nous-même parfois passer beaucoup de temps à chercher pour pouvoir ensuite leur apprendre.
Ensuite, une séance par semaine et donc 4 par mois c’est trop peu, on manque de moyens financiers et de temps (puisque nous avons tous les deux un mi-temps), car on doit également gérer l’EPN qui demande beaucoup de temps et d’administration.
Il y a aussi le choc générationnel : les seniors réagissent très différemment et ont même peur de faire des bêtises avec leurs appareils.
Le manque de temps nous pousse à un dilemme en particulier : soit on fait de l’apprentissage et donc on enseigne des thèmes, ou bien on amène un groupe à l’autonomie (petit groupe, toujours le même, sur du long terme).

Quel conseil donneriez-vous à une autre entreprise ?

Pour les animateurs, il faut être très pédagogues, empathiques, se mettre à la place du public et jouer le rôle de guide. Il faut oser expérimenter avec eux et surtout leur donner beaucoup de support, principalement visuel, pour qu’ils ne doivent pas prendre de notes.
Il faut se dire que ce n’es pas grave si l’objectif initial n’est pas atteint, qu’il vaut mieux être à l’écoute de son groupe et suivre son rythme et fractionner l’information, et surtout installer une relation de confiance.
Il est également bon de se tenir au courant de l’évolution de l’informatique

Quelles sont les prochaines étapes ?

Pour l’été nous prévoyons des stages pratiques en matinées, avec des exercices de révision pour voir si les cours sont acquis. Puis à partir de septembre, on aimerait faire une remise à niveau et repartir de zéro, en faisant un cours par semaine trois fois puis un débat avec un spécialiste de l’informatique.
Quant aux jeunes, on aimerait les sensibiliser à la citoyenneté numérique et au cyberharcèlement, qu’ils apprennent à joindre le virtuel et le réel et faire la différence entre les deux.

Autres questions ou commentaires

On aimerait faire une exposition sur l’inclusion numérique créée par ces seniors.